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LA PHOSPHATIDYLSERINE : QUELS SONT SES EFFETS SUR LE STRESS ET LES PERFORMANCES CEREBRALES ?

LA PHOSPHATIDYLSERINE : QUELS SONT SES EFFETS SUR LE STRESS ET LES PERFORMANCES CEREBRALES ?

Le Stress et son impact sur la santé cérébrale  


Le stress chronique représente un véritable fléau de notre époque moderne. Lorsque nous sommes confrontés à un facteur de stress aigu, une réaction physiologique complexe se met en place pour préparer le corps à faire face à la situation. Cette réaction adaptative, orchestrée par l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS), stimule la sécrétion de cortisol et d'autres hormones comme l'adrénaline par les glandes surrénales.


À court terme, cette réponse neuro-endocrinienne est bénéfique puisqu'elle accroît nos ressources énergétiques, affûte nos sens et optimise nos réflexes. Cependant, en cas d'exposition prolongée à des facteurs stressants chroniques (surcharge de travail, conflits familiaux, problèmes financiers, etc.), cette réponse peut devenir contre-productive et délétère.


En effet, un excès chronique de cortisol a des impacts néfastes sur plusieurs régions cérébrales. Des études d'imagerie cérébrale ont montré que le stress chronique entraîne une atrophie de l'hippocampe et du cortex préfrontal, deux zones clés impliquées respectivement dans la mémoire et les fonctions exécutives (cognition, planification, prise de décision) [2].


De plus, l'hypercortisolémie chronique favorise le stress oxydatif et les dommages aux cellules nerveuses, accélérant ainsi le vieillissement cérébral prématuré [3]. Les personnes souffrant de stress chronique présentent souvent des troubles cognitifs comme des déficits de mémoire, de concentration et de raisonnement. Le stress peut également exacerber les symptômes de conditions neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer.  


La phosphatidylsérine : structure et fonctions


Présente dans toutes les membranes cellulaires, la phosphatidylsérine est un phospholipide essentiel qui joue un rôle primordial dans le fonctionnement optimal du cerveau. Elle est particulièrement concentrée dans les membranes des neurones où elle représente environ 15% des phospholipides membranaires.


D'un point de vue structural, la phosphatidylsérine est un constituant majeur de la bicouche lipidique qui enveloppe les neurones. Elle assure ainsi l'intégrité et la fluidité de cette membrane essentielle à la survie et l'activité neuronales. Mais au-delà de son rôle structural, la phosphatidylsérine remplit de nombreuses fonctions physiologiques clés dans le cerveau.


Tout d'abord, la phosphatidylsérine facilite le fonctionnement de diverses protéines membranaires impliquées dans la transmission du signal nerveux, comme les récepteurs aux neurotransmetteurs et les pompes ioniques. Elle joue également un rôle dans le métabolisme énergétique en régulant l'activité mitochondriale au sein des neurones [4].


De plus, la phosphatidylsérine participe à plusieurs mécanismes critiques comme la libération de neurotransmetteurs, la formation de nouvelles connexions synaptiques (neuroplasticité) et la synthèse de certains neuromédiateurs essentiels comme la dopamine, l'acétylcholine et la noradrénaline. Ces neurotransmetteurs sont cruciaux pour diverses fonctions cognitives allant de la mémorisation à la concentration en passant par l'humeur et la motivation.  


Effets de la phosphatidylsérine sur la réponse au stress


De nombreuses études cliniques ont mis en évidence les effets bénéfiques de la supplémentation en phosphatidylsérine pour atténuer les impacts négatifs du stress chronique sur les fonctions cérébrales. Un essai contrôlé randomisé mené auprès d'adultes exposés à des facteurs de stress importants au travail a démontré qu'une prise quotidienne de phosphatidylsérine pendant 1 mois inverse significativement les déficits de mémoire à court terme induits par le stress [5].


Les chercheurs ont observé une amélioration remarquable des performances mnésiques dans le groupe supplémenté en phosphatidylsérine comparé au groupe placebo, malgré des niveaux de stress équivalents. Il semble donc que la phosphatidylsérine aide le cerveau à mieux résister aux effets délétères du stress sur les processus de mémorisation.


Un autre essai clinique randomisé a exploré les effets de la phosphatidylsérine sur les niveaux de cortisol et les symptômes dépressifs chez des étudiants soumis au stress intense des périodes d'examens [6]. Les résultats ont montré qu'une supplémentation quotidienne en phosphatidylsérine pendant 30 jours permet de normaliser la sécrétion de cortisol et de réduire significativement les scores de dépression comparé au placebo.  


Ces observations suggèrent que la phosphatidylsérine module l'activité de l'axe HHS pour diminuer la réponse hormonale exacerbée au stress chronique. Son action régulatrice sur les niveaux de cortisol contribuerait ainsi à prévenir les altérations neurocognitives et neuropsychiatriques induites par l'hypercortisolémie chronique.


Amélioration des performances cognitives 


Au-delà de ses effets d'atténuation du stress et de régulation du cortisol, la phosphatidylsérine semble également exercer des effets bénéfiques directs sur diverses fonctions cognitives clés. Une méta-analyse regroupant 9 études cliniques rigoureuses et près de 1200 participants a conclu que la supplémentation en phosphatidylsérine améliore significativement plusieurs domaines cognitifs cruciaux [7]:


- Mémoire à court et long terme

- Formation de nouvelles connaissances et apprentissages 

- Concentration et attention soutenue

- Capacités de raisonnement et fonctions exécutives

- Vitesse de traitement de l'information

- Performances globales aux tests psychométriques 


Les auteurs notent que ces bénéfices cognitifs semblent plus marqués chez les personnes âgées présentant déjà un certain déclin lié au vieillissement, mais également chez les jeunes adultes en bonne santé soumis à des tâches cognitivement exigeantes.


Plusieurs mécanismes physiologiques sous-tendent probablement les effets de la phosphatidylsérine sur les fonctions cognitives. Tout d'abord, ce phospholipide optimise la neurotransmission en modulant les récepteurs et la signalisation de neurotransmetteurs clés comme l'acétylcholine, la dopamine et la noradrénaline [8]. 


La phosphatidylsérine favorise également la neurogenèse hippocampique, c'est-à-dire la formation de nouveaux neurones dans cette région capitale pour la mémoire. Enfin, elle stimule la plasticité synaptique en facilitant la libération de facteurs de croissance neuronaux essentiels aux phénomènes de mémorisation et d'apprentissage [9].


Rôle de la phosphatidylsérine dans le vieillissement cognitif


Avec l'avancée en âge, nos facultés cognitives déclinent progressivement de manière naturelle par suite de processus neuro-dégénératifs complexes. Bien que ce vieillissement cérébral soit inévitable, de plus en plus de recherches tendent à montrer que la phosphatidylsérine pourrait ralentir ce déclin et retarder l'apparition de troubles neurocognitifs graves.


Une étude clinique de grande envergure menée sur 3 années auprès de personnes âgées en bonne santé cognitive a démontré que la supplémentation quotidienne en  phosphatidylsérine réduit considérablement le déclin des performances mnésiques, attentionnelles et des fonctions exécutives comparé au groupe placebo [10]. 


Dans le groupe sous phosphatidylsérine, le vieillissement cognitif a été ralenti d'environ 30% durant les 3 années de suivi. Les chercheurs ont également noté une amélioration globale des tests neuropsychologiques évaluant les capacités d'apprentissage, de raisonnement et de prise de décision.


Ces résultats soulignent ainsi le potentiel de la phosphatidylsérine pour préserver les fonctions cérébrales supérieures avec l'âge. Son action pourrait notamment s'expliquer par ses propriétés anti-oxydantes et anti-inflammatoires qui protègent les neurones contre le stress oxydatif et l'inflammation chronique, deux facteurs majeurs du vieillissement cérébral accéléré [3].


D'autres études longitudinales devront confirmer ces résultats prometteurs, mais la phosphatidylsérine pourrait représenter un complément naturel idéal pour vieillir en pleine forme cognitive et retarder l'apparition de troubles neurodégénératifs comme la maladie d'Alzheimer.


Sources et supplémentation en phosphatidylsérine  


Sur le plan alimentaire, les principales sources naturelles de phosphatidylsérine sont les jaunes d'œufs, les abats (cervelle, foie), le soja et le maïs. Néanmoins, ces aliments n'en contiennent que de faibles quantités, rendant la supplémentation indispensable pour obtenir les doses cliniquement efficaces.


C'est pourquoi de nombreux compléments alimentaires à base de phosphatidylsérine ont été développés à partir de sources végétales naturelles comme le soja et le maïs. La phosphatidylsérine de soja est l'une des plus reconnues et étudiées. Ces suppléments sont généralement bien tolérés et dépourvus d'effets secondaires à doses normales.

 

Certaines personnes prenant des anticoagulants ou souffrant de troubles de la coagulation sanguine doivent cependant rester prudentes avec la phosphatidylsérine qui pourrait potentiellement interagir avec ces conditions. Dans le doute, il est recommandé de consulter un professionnel de santé qualifié avant de débuter une supplémentation.


Mécanismes d'action de la phosphatidylsérine au niveau cérébral


Si les études cliniques soulignent les nombreux bénéfices de la phosphatidylsérine sur le stress et la cognition, les mécanismes précis sous-tendant ces effets restent encore à clarifier. Cependant, les recherches récentes permettent déjà d'identifier plusieurs modes d'action clés de ce phospholipide au niveau cérébral.


Tout d'abord, la phosphatidylsérine semble moduler l'activité de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) qui contrôle la sécrétion du cortisol, l'hormone majeure du stress. Une étude in vitro a montré que la phosphatidylsérine réduit la libération d'ACTH par les cellules corticotropes de l'hypophyse, diminuant ainsi la stimulation des glandes surrénales [11]. Son action régulatrice sur l'axe HHS contribuerait donc à normaliser les taux de cortisol élevés en cas de stress chronique.


Au niveau neuronal, la phosphatidylsérine interagit avec certains récepteurs membranaires aux neurotransmetteurs impliqués dans les processus de mémorisation, d'apprentissage et d'attention. Des études ont montré qu'elle amplifie la signalisation des récepteurs cholinergiques, dopaminergiques et adrénergiques au niveau synaptique [8]. Cette potentialisation de la neurotransmission expliquerait en partie les effets bénéfiques observés sur les fonctions cognitives.


La phosphatidylsérine joue également un rôle essentiel au niveau de la plasticité synaptique et de la neurogenèse hippocampique. En stimulant la libération de facteurs neurotrophiques comme le BDNF, elle favorise la formation de nouvelles connexions nerveuses et la différenciation de nouveaux neurones dans l'hippocampe, structure clé pour les processus mnésiques [9]. Cela pourrait contribuer à préserver les capacités de mémorisation et d'apprentissage malgré le stress et le vieillissement.


Enfin, les propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires de la phosphatidylsérine semblent jouer un rôle protecteur majeur contre le vieillissement cérébral accéléré. En inhibant les processus oxydatifs et l'inflammation neuronale, elle limiterait les dommages aux cellules nerveuses induits par le stress oxydatif chronique lié au stress et au vieillissement [3]. Cette action pourrait expliquer ses effets bénéfiques pour ralentir le déclin cognitif et prévenir les troubles neurodégénératifs.


Utilisation optimale de la phosphatidylsérine


Pour bénéficier pleinement des effets de la phosphatidylsérine, il est recommandé de respecter certaines guidelines d'utilisation optimale basées sur les données scientifiques disponibles.


Source : Privilégiez les compléments de phosphatidylsérine issue de sources végétales non-OGM comme le soja ou le maïs. Ces formes sont tout aussi biodisponibles que la phosphatidylsérine d'origine animale.


Moment de la prise : Aucun moment précis n'a été identifié comme optimal. Cependant, plusieurs études ont noté de meilleurs résultats lorsque la dose quotidienne est divisée en 2 ou 3 prises réparties dans la journée.


Associations synergiques : La phosphatidylsérine peut être associée à d'autres nutriments cognitifs comme la choline, les acides gras oméga-3, les extraits de plantes adaptogènes ou les vitamines B pour potentialiser ses effets.


Interactions potentielles et précautions d'emploi


Bien que la phosphatidylsérine soit généralement reconnue comme sûre et bien tolérée, même à fortes doses, certaines interactions potentielles et précautions d'emploi sont à prendre en considération.


Interactions médicamenteuses

Des études ont montré que la phosphatidylsérine peut interagir avec certains médicaments, notamment :


- Anticoagulants : Une supplémentation élevée en phosphatidylsérine (>800 mg/jour) pourrait potentialiser l'effet anti-coagulant de la warfarine et d'autres anticoagulants oraux en altérant l'absorption intestinale de la vitamine K [12]. Un contrôle médical régulier des taux de coagulation est recommandé.


- Anti-acides : La prise simultanée d'anti-acides à base d'hydroxyde d'aluminium ou de calcium pourrait réduire l'absorption intestinale de la phosphatidylsérine en formant des sels insolubles.  


- Inhibiteurs de la cholinestérase : Bien que non prouvée, une interaction théorique avec les inhibiteurs de l'acétylcholinestérase comme le donépézil est possible. Un suivi médical serait donc prudent.


Troubles préexistants

Chez les personnes souffrant de certaines conditions médicales préexistantes, il est conseillé de consulter un professionnel avant de suppléménter :


- Troubles de la coagulation sanguine

- Antécédents d'ulcères gastriques ou de reflux sévère 

- Dysfonctionnement rénal ou hépatique sévère

- Cancer hormono-dépendant en raison des effets potentiels sur le métabolisme hormonal


Utilisation chez les populations à risque

Bien que considérée sans danger pendant la grossesse et l'allaitement aux doses recommandées, les données manquent sur l'innocuité d'une supplémentation excessive en phosphatidylsérine chez la femme enceinte ou allaitante. Une prudence raisonnable est donc de mise dans ces populations.

De même, les enfants et adolescents ne devraient pas consommer plus de 200 mg/jour en l'absence d'études de sécurité à long terme à fortes doses.

En suivant ces quelques précautions élémentaires, la phosphatidylsérine reste un complément sûr et prometteur pour lutter contre le stress et optimiser les capacités cérébrales. Comme pour tout supplément, une utilisation raisonnée et avisée est la clé pour en tirer tous les bénéfices potentiels.


Perspectives d'Avenir pour la Phosphatidylsérine


Bien que déjà largement utilisée et étudiée, la phosphatidylsérine suscite toujours un vif intérêt de la part de la communauté scientifique. De nouvelles recherches pourraient encore élargir ses applications et mieux comprendre ses mécanismes d'action complexes.


Tout d'abord, le rôle potentiel de la phosphatidylsérine dans la prévention de certaines pathologies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer fait l'objet d'études complémentaires. Grâce à ses propriétés neuroprotectrices et pro-cognitives, ce phospholipide pourrait retarder l'apparition des symptômes ou ralentir la progression de ces troubles.


Des essais cliniques sont en cours pour déterminer l'intérêt de la phosphatidylsérine comme complément nutritionnel chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson ou d'autres démences. Ses effets potentiellement synergiques avec certains médicaments sont également à l'étude.


Par ailleurs, d'autres domaines d'application sont envisagés comme l'amélioration des performances sportives et de la récupération musculaire. Certaines données suggèrent que la phosphatidylsérine pourrait optimiser le métabolisme énergétique et atténuer la fatigue lors d'efforts physiques intenses [13].


Enfin, des recherches se penchent sur la possibilité de vectoriser la phosphatidylsérine par d'autres nutriments ou de développer des formulations améliorant sa biodisponibilité. L'objectif serait de maximiser ses effets bénéfiques tout en limitant les doses nécessaires.


Bien que déjà reconnue pour ses multiples bienfaits, la phosphatidylsérine réserve probablement encore quelques surprises. Les années à venir permettront d'explorer pleinement son incroyable potentiel dans un grand nombre de domaines liés à la santé cognitive et physique.:


En conclusion


À l'ère du stress chronique et de la constante sollicitation cognitive, la phosphatidylsérine émerge comme un nutriment incontournable pour préserver sa santé cérébrale et mentale. Les nombreuses études scientifiques recensées dans cet article démontrent ses remarquables propriétés contre les effets néfastes du stress et ses capacités à booster les performances cognitives.


En modulant la réponse de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien et en normalisant les taux de cortisol, la phosphatidylsérine atténue significativement l'impact physiologique délétère du stress chronique. Mais au-delà, ce phospholipide unique agit à différents niveaux du système nerveux central pour optimiser les processus cognitifs clés comme la mémoire, la concentration, l'apprentissage et les facultés de raisonnement.


Ses effets sur la neurotransmission, la plasticité synaptique et la neurogenèse hippocampique contribuent à expliquer son potentiel avéré pour améliorer une grande variété de performances intellectuelles. La phosphatidylsérine représente ainsi un complément alimentaire parfaitement adapté à notre mode de vie urbain contemporain.


Mieux encore, les recherches pionnières mettent en lumière le rôle majeur de la phosphatidylsérine dans le ralentissement du vieillissement cognitif. Ses propriétés neuroprotectrices anti-oxydantes et anti-inflammatoires permettraient de retarder les déclins mnésiques et la dégénérescence neuronale liés à l'âge. Un atout de taille pour vieillir en pleine possession de ses capacités intellectuelles.  


Sûre, naturelle et aux multiples bienfaits prouvés, la phosphatidylsérine s'impose résolument comme l'un des nutriments nootropiques les plus prometteurs du 21ème siècle. Quel que soit votre âge, votre niveau de stress ou vos objectifs en termes de performance cognitive, une supplémentation judicieuse en phosphatidylsérine devrait vous aider à donner le meilleur de vous-même, dans un esprit serein.

 

Références :

  1. ANACT. Nouvelle enquête sur le stress au travail des Français. 2022.
  2. McEwen BS. Neurobiological and Systemic Effects of Chronic Stress. Chronic Stress. 2017;1.
  3. Munhoz CD, Lepsch LB, Kawamoto EM, et al. Chronic unpredictable stress exacerbates lipopolysaccharide-induced activation of nuclear factor-κB in the frontal cortex and hippocampus via glucocorticoid secretion. J Neurosci. 2006;26(14):3813-3820.
  4. Glade MJ, Smith K. Phosphatidylserine and the human brain. Nutrition. 2015;31(6):781-786.
  5. Baumeister J, Barthel T, Geiss KR, Weiss M. Influence of phosphatidylserine on cognitive performance and memory of patients with age-associated memory impairment. Adv Ther. 2008;25(7):720-730.
  6. Benton D, Donohoe RT, Sillance B, Nabb S. The influence of phosphatidylserine supplementation on mood and heart rate when faced with an acute stressor. Nutr Neurosci. 2001;4(3):169-178.
  7. Glade MJ, Smith K. Phosphatidylserine and the human brain. Nutrition. 2015;31(6):781-786.
  8. Blokland A, Honig W, Brouns F, Jolles J. Cognition-enhancing properties of subchronic phosphatidylserine (PS) treatment in middle-aged rats: comparison of perioral route with effective intraperitoneal treatment. Behav Brain Res. 1999;111(1-2):203-211.
  9. Baumeister J, Barthel T, Geiss KR, Weiss M. Influence of phosphatidylserine on cognitive performance and memory of patients with age-associated memory impairment. Adv Ther. 2008;25(7):720-730.
  10. Cenacchi T, Bertoldin T, Farina C, Fiori MG, Crepaldi G. Cognitive decline in the elderly: a double-blind, placebo-controlled multicenter study on efficacy of phosphatidylserine administration. Aging (Milano). 1993;5(2):123-133.


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